Lecture dessinée avec Estelle Sarah-Bulle pour les Cafés Littéraires de Montélimar

Du 2 au 6 octobre, j'étais à Montélimar pour le Festival Les Cafés Littéraires, pour une exposition d'illustrations originales, des rencontres, des ateliers... Et la très belle proposition de Cécile Moulain du festival de faire une lecture dessinée avec Estelle Sarah-Bulle,pour son roman "Là où les chiens aboient par la queue".

Quelques croquis préparatoires...

Avant que la lecture commence,

Estelle lit des passages de son roman, je dessine en direct sur le livre, je tourne les pages en même temps qu'elle.

Une caméra filme mes mains en train de dessiner, et projette les images sur l'écran du cinéma.

Découvrir les transparence, d'une page à l'autre...

Le flamboyant

Voilà la présentation de l'éditeur du roman, Liana Lévi :

"Dans la famille Ezechiel, c’est Antoine qui mène le jeu. Avec son «nom de savane», choisi pour embrouiller les mauvais esprits, ses croyances baroques et son sens de l’indépendance, elle est la plus indomptable de la fratrie. Ni Lucinde ni Petit-Frère ne sont jamais parvenus à lui tenir tête. Mais sa mémoire est comme une mine d’or. En jaillissent mille souvenirs-pépites que la nièce, une jeune femme née en banlieue parisienne et tiraillée par son identité métisse, recueille avidement. Au fil des conversations, Antoine fait revivre pour elle l’histoire familiale qui épouse celle de la Guadeloupe depuis la fin des années 40: l’enfance au fin fond de la campagne, les splendeurs et les taudis de Pointe-à-Pitre, le commerce en mer des Caraïbes, l’inéluctable exil vers la métropole…

Intensément romanesque, porté par une langue vive où affleure une pointe de créole, Là où les chiens aboient par la queue embrasse le destin de toute une génération d’Antillais pris entre deux mondes."

La nuit du carnaval

La bétonisation de l'île

Mauvais sort

Manifestations de Mai 67, durement réprimée, page méconnue de l'Histoire...

J'ai beaucoup aimé le roman d'Estelle, très prenant avec ses narrateurs multiples... Il dépeint l'évolution de la Guadeloupe, les révoltes sociales, les liens compliqués avec la Métropole...

"Là où les chiens aboient par la queue" a obtenu plusieurs prix dont ceux ci :

Prix Stanislas, meilleur premier roman de la rentrée littéraire 2018
Prix Carbet de la Caraïbe et du Tout-Monde 2018
Prix APTOM 2018

Fin!

Un grand grand merci aux Cafés Littéraires pour cette belle expérience...!